5 au 13 avril – Tahiti et Mooréa, Polynésie

Partis dimanche 5 avril à 15 heures d’Auckland, nous remontons le temps et atterrissons samedi 4 avril à 22 heures à Papeete.

Le passage de douane donne le ton. Le douanier regarde à peine nos passeports et est plus curieux de savoir si nous avons vu Jean-Marie Bigard dans l’avion. (Ces techniciens étaient assis juste devant nous, on ne pouvait pas le rater il est venu 2 fois juste à côté de nous.)

Accueil tout aussi sympathique à l’hôtel. Ici, le tutoiement est de rigueur. C’est assez drôle le mélange de « Tu » et « Monsieur » ou « Madame » dans la même phrase.

En ce dimanche de Pâques, les églises sont remplies. C’est très beau de voir toutes les dames habillées en blanc et avec leurs chapeaux. Mais tout le monde n’est pas à la messe. Si la ville est assez calme car la plupart des commerces est fermée, une terrasse affiche complet. On y retransmet le match OM-PSG.

Nous ne traînons pas, nous fonçons au supermarché Champion pour faire quelques courses en prévision de notre séjour sur Mooréa. On se fait des petits plaisirs avec des produits que nous n’avons pas mangé depuis longtemps. (Mieux vaut pas trop regarder les étiquettes pour ne pas s’étouffer…)

Nous nous sommes laissés assez peu de moments de repos depuis notre départ, alors ici un seul programme : repos.

Tous les ingrédients pour passer une bonne semaine de farniente sont réunis : du soleil, un lagon aux eaux turquoises, un bungalow confortable proche de la plage.

Enfin, le repos est tout relatif car les matinées restent consacrées à l’école.

Et les après-midi, tout le monde s’est mis au snorkelling grâce aux masques et tubas prêtés par nos hôtes.

Au côté de son papa, Thibault prend confiance. Ils ont vu une murène d’1,5 m.

Au début, Elise n’était pas très motivée. Elle voulait  profiter de pouvoir s’installer et faire sa petite vie dans le bungalow et ne voulait même pas aller à la plage. Et finalement, dès la première sortie, elle sera restée 3 heures dans l’eau. Elle ne quitte plus son masque et son tuba depuis qu’elle a vu des poissons multicolores et des poissons bulles.

Une plage différente chaque jour, mais une constante, une eau à 30° et pleins de poissons !

S’il y a une petite plage proche du bungalow, nous avons loué une voiture pendant 4 jours pour naviguer plus facilement sur l’île et ses 60 Km de côte.

Les plages ne sont pas toujours très faciles d’accès car souvent sur des propriétés privées. Il n’y a que 3 plages publiques sur l’île. Nous avons préféré la plage de Temae. Nous sommes aussi allés sur les plages des hôtels Hibiscus et Tipaniers, d’où nous avons loué des kayaks pour rejoindre les motus (îlots de sable corallien) Tarehu et Iti.

Nous ferons une seule entorse à notre programme pour monter au belvédère d’où nous ferons une petite marche dans la forêt de Mape.

En redescendant, nous nous arrêtons au lycée agricole pour une dégustation de confitures. Nous parcourons ensuite les sentiers qui permettent de découvrir les plantations : ananas, pamplemousses, citrons, fleurs de tiaré etc… Le cadre est juste incroyable !

 

Le soir, on reste dans le thème. Isabelle et Jean-Paul les propriétaires de notre bungalow nous ont fait une démonstration d'ouverture d'une noix de coco!

Avant de quitter l’île, sur les conseils avisés de Jean-Paul et Isabelle,  c’est au Pearl Resort que nous nous sommes rendus pour assister à un spectacle de danses traditionnelles. L’avantage : on n’est pas obligé de prendre le repas. On peut juste boire un verre au bar pour y assister. Les spectacles sont les mercredis et samedis soirs.

 Après les danses et les cocktails, nous avons fait un petit tour dans le resort, autour des bungalows sur pilotis donnant sur le lagon. Les enfants auraient bien voulu y dormir. On avait regardé pour éventuellement se faire plaisir une nuit sur un des resorts de l’île (Sofitel, Intercontinental, Hilton ou Pearl). Mais vu le prix d’une nuit pour une famille de 4, pas sûr que les parents auraient vraiment apprécié la nuit. Et puis, il faut bien garder quelques rêves pour plus tard…

Même sans cabane sur pilotis, nous avons vraiment adoré notre étape polynésienne et pas seulement pour le lagon et le côté île paradisiaque, mais aussi pour l’accueil des polynésiens. On se sent à Moorea comme dans un village. L’île est bien moins touristique que ce que nous pensions et ça nous a plu.

Le dernier jour, notre vol pour Los Angeles décolle à 23 heures de Papeete. Aussi, nous avons décidé à la dernière minute de louer une voiture pour faire le tour de l'île. Voici quelques photos de notre périple...