Départ matinal vers l’aéroport de
Melbourne qui nous donne l’occasion de profiter d’un très beau lever de soleil sur la route.
Le vol Melbourne – Alice Springs nous réconcilie un peu avec la compagnie Qantas. Le service est bien meilleur que sur le Singapour - Melbourne.
A la descente de l’avion, nous
retrouvons les mêmes sensations qu’à l’arrivée à Dubai. Une forte chaleur sèche
nous enveloppe. Aussi, même si ça peut paraître choquant dans le désert, nous
sommes heureux de trouver une piscine à notre hôtel.
Il est donc à peine plus de 8h lundi
matin quand nous arrivons sur le site de Simon’s Gap dans le parc Macdonnells. On
se sent vraiment dans le désert à moins de 30 minutes de route de la ville. Nous
y observons quelques wallabies sur des rochers. (trop rapides pour qu’on
réussisse à les photographier).



En fin de matinée, nous retournons en ville et visitons la « School of the Air ». Créée en 1951, c’est une école qui fait les cours à distance. L’école compte 112 élèves : des enfants dont les parents travaillent dans des fermes ou des roadhouses (restaurant / stations services) qui sont trop isolées et trop éloignées de la ville pour pouvoir emmener les enfants à l’école. Au début, les cours se faisaient par radio. Depuis 2005, ils se font par internet.
La visite est très intéressante, et c’est encore mieux quand on vient en semaine en période scolaire car on peut assister aux cours.
En chemin, nous apercevons au loin le Mt Conner qu’y donne un avant-goût d’Uluru.
A Ayers Rock pour le logement, c’est simple tous du camping à l’hôtel de luxe sont au même endroit. Nous avions réservé la chambre la moins cher (à 170 € la nuit quand même) pour des lits à étages et salle de bain commune au Pioneer Lodge. Ca fait un peu usine à touristes, mais c’est plutôt bien intégré dans l’environnement.
L’accès au parc d’Uluru de 25 dollars par adulte est valable 3 jours. Nous avons le temps de nous rendre en fin de journée au parking duquel on a la plus belle vue pour le coucher du soleil.



Le lendemain matin, nous nous joignons à la visite guidée de 8h. Le ranger d’origine aborigène apporte des commentaires sur la signification du site pour les aborigènes, les rites qui y étaient célébrés et pourquoi certains endroits ne doivent pas être photographiés. Si la terre appartient à nouveau aux aborigènes, elle est « louée » à l’état. La gestion du site est donc le résultat d’un compromis entre le respect des traditions aborigènes et les intérêts touristico-économiques.
Si la montée n’est pas interdite, elle est limitée. Les jours où la température excède 36° (ce qui est le cas le jour de notre visite), la montée est interdite après 8 heures du matin pour des raisons de sécurité.
En fin de journée, nous irons à l’autre site du parc : Katja Tjutja. Tout aussi impressionnant qu’Uluru. Même en fin de journée il fait très chaud, plus de 36°c ! Certains sentiers (la vallée des vents) sont donc fermés. Nous ferons la plus petite marche pendant laquelle nous serons encore assaillis par les mouches.




Le lendemain nous reprenons la route pour Kings Canyon, nous referons une halte pour admirer le Mt Conner, que Thibault préfère à Uluru, mais qui n’est pas accessible sans 4x4. Un point de vue donne de l’autre côté sur un lac asséché.


A Kings Canyon, nous nous sentons encore plus isolés qu’à Uluru. Nous logeons dans une chambre du camping assez rustique. Il y a plein d’insectes (Elise s’amuse de voir « pour de vrai » des phasmes comme ils en avaient en petite section dans la classe de maîtresse Myriam), de drôles de lézards, des petits serpents, et même des dingos qui trainent autour du camp.


Pour l’horaire, pas le choix : Le sentier ferme à 9 heures à cause de la météo qui annonce encore 41°c aujourd’hui.
Pour les mouches, c’est surtout moi qui ai du mal à les supporter. Mathias dit qu’en prenant de l’altitude sur le canyon il y en a moins. Mais bon, j’ai quand même gardé le foulard sur la tête et les boule quiès pour ne pas entendre le « Bzz Bzz » dans mes oreilles.
Enfin, pour en revenir à la marche, elle est vraiment très belle et vaut le détour par Kings Canyon.
Et les enfants auront été épatants ! Nous finirons le « Kings Canyon walk » tranquillement en 3 heures.
Nous reprenons la route pour
Alice Springs, où nous passerons notre dernière nuit avant de s’envoler pour la
côte est et Brisbane.
Il règne indéniablement une
atmosphère étrange dans cette ville au milieu du désert. Si je ne m’y sentais
pas très à l’aise au début, Mathias lui y trouve rapidement ses marques et s’y
sent bien.