Après notre périple en Chine, nous avons rejoint Hong-Kong
par voie terrestre. Nous avons pris un train de nuit en couchette molle. (qui n’a
de mou que le nom, c’est surtout pour indiquer que c’est le plus confortable
car nous sommes dans des cabines de 4 personnes) Départ d’Hangzhou à 21h35 pour
une arrivée vers 12h30 le lendemain à Shenzhen, ville frontière avec Hong-Kong.
La nuit se passe plutôt bien (en tout cas mieux que ce qu’on pouvait craindre).
Une fois n’est pas coutume, nous arrivons à destination avec 1 heure de retard.
Ensuite, pour rejoindre Hong-Kong, tout se fait par des métros, et couloirs. C’est une façon très économique de rejoindre Hong-Kong depuis la Chine, car les vols intérieurs sont souvent moins chers de Shanghai ou Pékin vers Shenzhen que vers Hong-Kong. Mais il ne faut pas être pressé d’arriver à destination. Arrivé à la gare de Shenzhen, il faut prendre un premier métro pour rejoindre la station Wo Lu qui fait frontière avec Hong-Kong. On perd un peu de temps car la machine pour les tickets ne prend que les pièces de 1 et 2 Yuan et les billets de 5. Arrivé devant la machine, si vous n’avez pas ce qu’il faut, il faut vous rendre à un guichet qui ne vous donnera pas vos tickets, mais vous fera de la monnaie pour vous permettre de prendre vos billets à la machine. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Heureusement, de nombreux « volontaires » sont présents pour aider les voyageurs. Arrivé à Wo Lu, il faut suivre les panneaux Hong Kong, pas toujours très visibles, mais en suivant la foule, on y arrive. Une petite pause dans un dernier KFC chinois pour liquider nos yuans et parce que le petit déjeuner avalé ce matin dans le train est déjà loin.
Nous
passons ensuite la douane qui nous fait sortir de la Chine ! Nouveau
dédale de couloirs, escalators etc. et nous arrivons devant la douane
hongkongaise. Il y a beaucoup de monde, ce qui laisse le temps de remplir les
petites fiches habituelles pendant l’attente. Globalement, le passage est assez
rapide, et nous voilà à Hong Kong toujours dans la même station de métro. On
retire quelques dollars hongkongais, et nous achetons nos billets de train qui
nous emmènerons à la station la plus proche de notre hôtel. (Enfin, il nous faudra
3 métros différents pour y arriver). IL est 18 heures quand nous pouvons enfin
poser nos gros sacs à dos dans la chambre de notre hôtel.
Un point très positif cependant, il y a pleins de
boulangeries dans le quartier avec des croissants tout à fait corrects. Super
pour nos petits déjeuners dans la chambre. Ben oui, l’hôtel à 75 euros la nuit,
à titre exceptionnel, ça passe pour 3 nuits. Mais le petit déjeuner à 13 €, là,
ça ne passe plus dans le budget. A HK, comme en Chine, on a toujours des
bouilloires dans nos chambres et parfois des frigos, bien pratiques pour
déjeuner dans la chambre.
Pour en revenir à notre arrivée à Hong Kong, notre première
impression et qui ne nous quittera pas pendant notre séjour, c’est un sentiment
d’étouffer dans cette ville où s’entassent 9 millions d’habitants. La météo est
pourtant idéale. Il fait 20-25 degrés pas d’humidité.
Nous avons commencé par un déjeuner traditionel hong-kongais
de « dim sum », petites bouchées de toutes sortes cuites à la vapeur
dans des paniers. On retrouve des saveurs sucrées, une cuisine plus fine qu’en
Chine.
Ensuite, comme nous étions du côté de causeway bay, ils nous
ont conduits sur un des sites de la révolution des parapluies. Ce mouvement
étudiant à la base, de plus en plus soutenu par la population, tient le coup
depuis plus de 50 jours. Quelques jours après les commémorations de
l’anniversaire de la chute du mur de Berlin, (événement qui m’avait
particulièrement marqué pendant mon adolescence) être ici, nous donne le
sentiment d’être témoin d’un moment historique pour Hong Kong. Thibault pose
beaucoup de questions. Pour un enfant de 10 ans, le manque de liberté ou de démocratie en
Chine ou à Hong Kong ne se voit pas à l’œil nu. Esther nous a expliqué la
raison initiale du mouvement qui réclame une élection de leur président au
suffrage universel et pas une élection où le choix se fait entre 12 personnes
choisies par le président chinois. Ca a permis à Thibault de mieux comprendre.
sur l'avenue des stars à Kowloon |
dans le tram |
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