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Une famille d'Audincourtois d'adoption partie à la découverte du monde pendant 200 jours.

dimanche 25 janvier 2015

18 janvier Ha Thien, frontière Vietnam - Cambodge

Nous quittons l’île de Phu Quoc à bord du Superdong VI. La traversée est rapide et confortable. Il y a même la TV et le WIFI dans le bateau.
Si l’île est plus proche des côtes du Cambodge et de Kep, notre prochaine destination au Cambodge, il n’y a pas encore de liaison directe. Il faut faire étape à Ha Tien. Nous aurions pu traverser la frontière dans la journée, mais nous voulons vraiment aller au bout de notre visa dans ce pays qui nous aura vraiment plu. Avant le départ de notre voyage, quand nous disions que nous voulions aller au Vietnam, de nombreux voyageurs nous avaient mis en garde. « Vous feriez mieux d’aller au Laos, les gens sont bien plus gentils ! », « vous allez tout le temps vous sentir agressés au Vietnam. », «  Là-bas, ils ne s’intéressent qu’à notre argent de touristes occidentaux. » etc.  Et bien il n’en a rien été. Dans les endroits touristiques, les vendeurs de rue peuvent être un peu insistants, mais rien d’insupportable. Nous avons trouvé les vietnamiens incroyablement gentils et serviables. 
De plus, le pays est magnifique et offre une grande diversité de paysage. Il y a tellement à voir qu’un mois n’aura pas suffit. Il nous faudra revenir pour découvrir le nord du pays, le delta du Mékong (que nous avons remplacé à la dernière minute par Phu Quoc) et nous espérons bien revoir la baie d’Along sous le soleil cette fois !
Notre dernière journée vietnamienne se passera donc dans ce petit port du delta du Mékong, où peu de touristes font étapes. 

Nous flânons tranquillement dans les rues.

Nous découvrons de beaux temples récents.

Au hasard d'une rue, des enfants s'entraînent à défiler pour la fête du Tët.  

Nous observons les pêcheurs. 

Et comme d’habitude, nous traînons sur le marché local.

Le soir nous dînerons sur le marché de nuit. La serveuse fera vainement le tour de la place pour chercher un menu en anglais. Pour finir, Mathias montre ce que nous voulons manger. Et nos « Shrimp noodle » seront d’ailleurs excellentes.

Nous préparons aussi notre passage de la douane et notre transport pour Kep le lendemain. Le moyen le plus simple est de passer par une agence. Nous nous renseignons auprès d’un des cafés qui fait agence. La dame parle très bien français et tout paraît très simple « Le trajet coûte 10 dollars par personne, ils s’occupent du visa qui coûte 35 dollars, on a juste à payer en plus la visite médicale de 1 dollar par personne. Et en 1h nous sommes à Kep ». Mais cette méthode est bien trop simple pour nous…
 Déjà, elle n’aime pas trop quand je lui dis que le visa c’est 30 dollars et pas 35. (c'est déjà assez cher comme cela. Le prix était de 20 dollars jusqu'en octobre dernier) Elle s’embrouille dans des explications de différences entre frontières terrestres et aériennes. Après 20 minutes de blabla elle finit quand même par reconnaître que c’est un bakchich.
Ensuite, quand je dis que la visite médicale n’a rien d’officiel, elle dit que de toute façon on n’a pas le choix. Et bla bla bla...
Pour finir, elle nous dit que si nous voulons faire le visa nous même, nous pouvons prendre le taxi pour aller à la douane, faire les démarches et ensuite rejoindre le bus. Mais de toute façon, on devra payer 35 dollars de visa + 1  dollar pour la visite médicale. Si on paye moins, elle nous fait le transport gratuit !
Clairement, elle ne veut pas dans son bus de personnes qui font le visa par eux-mêmes. Si nous avons jusqu’au lendemain 10 heures pour lui confirmer, il ne nous faut pas beaucoup de temps pour décider que nous allons nous débrouiller par nous-mêmes.
Le matin, nous partons donc à la frontière en taxi pour l’équivalent de 5 dollars. A peine descendus de la voiture, un homme nous saute dessus pour nous proposer de nous emmener à Kep avec sa voiture qui est de l’autre côté de la frontière. Comme nous sommes toujours assez méfiants, nous lui faisons comprendre que nous n’avons pas besoin d’aide, mais il nous suit pendant toutes les formalités.
La sortie du Vietnam se fait sans problème, et sera assez rapide (une fois que le douanier aura mis la main sur un stylo qui marche). Après avoir traversé à pieds le No Man's land, nous arrivons au poste frontière cambodgien (une petite baraque en bois) où nous remplissons les formulaires. Il n’y a personnes, ça va donc assez vite. Il nous demande de payer. Nous tendons les 120 dollars (30x4), et c’est fait nous avons les visas au tarif officiel. Le « docteur », les douaniers et l’homme qui nous accompagne depuis notre sortie du Vietnam auront beau me dire que je dois entrer dans la baraque à côté pour la prise de température et payer 1 dollar (Mathias qui a son carnet de vaccination international lui est tranquille). Je passerai devant sans m’arrêter et ferai bien comprendre que je n'ai aucune intention d'entrer dans sa baraque. Ils cèderont avant moi, et nous indiquerons que nous devons traverser en face pour remplir la dernière fiche sanitaire. Et voilà, nous avons passé la douane sans payer 1 dollar de bakchich et sans perdre de temps.
(AVIS POUR LES FUTURS VOYAGEURS :NOUS AVONS PAR LA SUITE APPRIS QUE LE VISA POUR LES ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS EST GRATUIT! DE NOMBREUSES FAMILLES DONT NOUS FAISONS PARTIE SE FONT AVOIR A LA FRONTIÈRE FAUTE D'INFOS CLAIRES DE L'AMBASSADE.)


Nous sommes déjà assez fiers de nous. Nous aimerions bien appeler la dame de l’agence pour réclamer le transport gratuit ! Mais pour l’heure, nous ne jubilons pas car nous sommes en plein no man’s land et nous ne savons pas encore comment (et pour combien) nous allons rejoindre la ville de Kep à 30 km. Maintenant que les formalités sont faites, commencent les négociations avec l'homme qui nous accompagne, vite rejoint pas  2 autres "collègues" qui proposent de nous emmener à Kep pour 40 dollars. Ils disent qu’il n’y aura pas de bus avant 13h, il est 9h30. Et effectivement, nous ne voyons ni bus ni  taxi.
Il nous reste un billet de 500 000 dong vietnamiens, ça fait 23 dollars. Si nous ne les utilisons pas, nous devrons les changer en perdant pas mal au change. Nous toperons à ce prix. Nous aurions peut-être pu négocier plus. Mais pour nous, la mission est remplie. Nous avons passé la frontière sans payer de bakchich et en payant moins cher qu’en mini-bus.
Bien installés dans notre voiture, nous découvrons les paysages de la campagne cambodgienne et arrivons à Kep pour notre dernière étape en bord du golfe de Thaïlande avant d’entrer dans les terres du Cambodge.

vendredi 23 janvier 2015

du 12 au 17 janvier : île de Phu Quoc, Vietnam

C'est après un vol rapide par Jetstar que nous atterrissons à Phu Quoc, plus grande île Vietnamienne, qui est en fait plus proche de la côte cambodgienne. L'aéroport international est très récent, on voit que l'île se prépare à y développer le tourisme de masse. Mais pour le moment, il n'y a pas trop de monde sur l'île. L'essentiel des hôtels est proche de la ville principale Duong Dong. De plus, notre hôtel est un peu excentré et on peut facilement accéder à une partie de la plage peu fréquentée. Nous qui rêvions de plage paradisiaque, nous sommes servis. La mer est tellement chaude que je suis la première dans l'eau. C'est dire si elle est bonne!

Tous les jours, après le temps d'école, nous profiterons de la plage et de ses magnifiques couchers de soleil.



Et le soir, selon l'envie, ce sera barbecue au marché de nuit ou dîner sur la plage....






L'île fait environ 50 km de longueur. L'idéal pour la visiter entre 2 baignades est de louer des scooters. Comme il n'y a pas beaucoup de circulation, on a failli tenter l'expérience. Mais il m'a fallu 2 secondes dessus, le temps de démarrer et tourner l'accélérateur pour décider que, finalement, ce n'est pas une bonne idée. Je n'ai pas très envie de tester l'efficacité des services médicaux de l'île ni celle de notre assurance rapatriement.
En plus, ça fait 2 mois qu'on se moque gentiment des nombreux occidentaux que nous croisons et  qui marchent avec des béquilles ou qui ont des bandes ou plâtres aux bras ou jambes à cause de blessures en scooter. Les thailandais appellent ces blessures le "Thai Tatoo". Alors, on n'a pas très envie de les imiter. Je me note de prendre des cours de moto pour le prochain tour du monde ou voyage en Asie. (soyons raisonnables!)
C'est donc en louant un taxi à la journée que nous partirons à la découverte du Nord de l'île. C'est plus cher, mais plus sûr. Certains organismes organisent des visites de l'île, mais, pour plus de liberté, nous avons préféré prendre un taxi dans la rue et négocier pour la journée.

Nous faisons un premier arrêt au centre de conservation des chiens à crête dorsale. une espèce endémique de l'île, très intelligente. On n'aurait pas vraiment fait la visite par nous-même mais ça plait aux enfants. Du coup, Elise nous réclame à nouveau un bébé chien!


Ensuite, nous nous arrêtons vers une plantation de poivriers, la spécialité de l'île. Là, c'est la découverte. On apprend comment pousse le poivre. Enfin, il n'y a pas d'explications car le fermier et le chauffeur de taxi ne parlent que vietnamien, mais nous apprécions de nous balader au milieu de la Pepper Farm.


Après la balade, les propriétaires de la ferme nous offrent un apéritif type guignolet local avec noix de coco séchées et cacahuètes grillées à grignoter. On peut y acheter du poivre, et ils ne nous forcent vraiment pas la main. Il y a 2 touristes en même temps que nous. On se rend vite compte qu'ils sont français, ce qui est déjà étonnant car, ici, on croise essentiellement des russes et allemands. En discutant, on apprend que s'ils habitent à Montmartre, l'un d'eux est originaire de Franche-Comté et a une maison à Bavans et de la famille à Etupes et Grand-Charmont, où il a passé les fêtes de fin d'année. Du coup, il montre sur son téléphone des photos de la neige qu'il y a eu le lendemain de Noël.Quand on dit que le monde est petit... on le vérifie tous les jours!

Nous poursuivons notre visite à travers le parc national qui remplit une bonne partie de l'île. Nous parcourons à pieds un petit sentier, censé faire une boucle. Mais c'est tellement mal indiqué que nous sommes obligés de revenir sur nos pas pour être sûr de ne pas se perdre. Nous croiserons quelques lézards, papillons, oiseaux, et insectes mais pas de singes ni de serpents en vue!

Ensuite, nous déjeunerons dans un joli petit port de pêche. Nous invitons notre chauffeur à se joindre à nous, mais apparemment ça ne se fait pas trop et il n'est pas très à l'aise.
Quand nous reprenons la route pour finir la balade par une petite baignade, nous nous félicitons de notre excursion. Nous avons découvert une partie de l'île encore assez sauvage. Malheureusement, nous n'avons pas le temps de finir notre rêverie que se dresse devant nous un terrain de golf flambant neuf et quelques mètres plus loin un grand complexe Vinpearl avec toboggans aquatiques est en construction. C'est la déception! Nous qui pensions être dans un coin sauvage. Nous sommes tellement abasourdis que nous en oublions de prendre des photos.

Le chauffeur prend un petit chemin de terre pour nous amener vers la plage "sauvage". Là aussi, il y a quelques travaux qui annoncent l'arrivée de futurs resorts. Mais pour le moment, on peut encore trouver une plage quasidéserte qui pourrait être paradisiaque s'il y avait un peu moins de déchets aux alentours. C'est tout le paradoxe : les plages propres sont celles près des resorts et hôtels...



Le lendemain, les garçons partiront seuls et en scooter à la découverte du sud de l'île pendant que les filles se reposent tranquillement au bord de la piscine. Etant 24/24 ensemble, les enfants apprécient de temps en temps une activité en tête à tête avec un parent.
Du coup, je laisse les garçons raconter leur périple.



"Pour rejoindre le sud de l'île ,on peut au choix prendre la route goudronnée qui passe dans les terres ou le chemin de terre qui longe la côte. On essaie le chemin de terre, mais il est vraiment trop mauvais et Thibault n'est pas trop rassuré. Nous reprendrons donc la route principale pour rejoindre le port de An Thoi, où nous déjeunerons dans une petite cantine. Pas de menu, alors nous montrons ce que nos voisins mangent et qui à l'air sympa (du boeuf au légumes avec du riz) et nous commandons la même chose.
 


Nous reprenons ensuite le scooter et faisons la visite de la "Coconut Prison', il s'agit d'une prison où étaient torturées les communistes du nord Vietnam par les américains et sud vietnamiens pendant la guerre. La visite très instructive a bien plu à Thibault (en plus c'est gratuit!).

Notre dernier arrêt sera pour la superbe plage de Bai Sao : sable blanc, cocotier, eau turquoise...

Avant la nuit tombée, nous rentrons montrer le scooter aux filles et faire faire un petit tour à Elise."

Nos 5 jours à Phu Quoc seront passés bien vite. Mais pas le choix, notre visa expire le 18 janvier, il nous faut quitter le Vietnam ! Nous prenons le 17 le bateau pour Ha Tien d'où nous rejoindrons le Cambodge.


lundi 19 janvier 2015

Du 8 au 11 janvier Ho Chi Minh Ville, Vietnam

Arrivés à Ho Chi Minh Ville, cette fois, nous avons bien vérifié. Notre hôtel est vraiment à 2 pas de l’agence Sinthourist. Le Yen’s hotel. C’est en plein quartier routard mais dans une petite rue assez calme. On nous accueille avec un verre de jus de fruits exotiques pendant qu’on vérifie notre chambre. On trouve ça un peu bizarre qu’à 20h notre chambre ne soit pas prête. Quelques minutes plus tard l’explication arrive. Il y a eu un problème avec booking. ( ?!) Il n’y a plus de place. On nous envoie dans un autre hôtel leur appartenant Yen’s 2. Je ne suis pas très contente car j’avais choisi cet hôtel central mais dans une rue calme, et on nous envoie sur la rue Bui Vien où il y a beaucoup de circulation. (et nous ne le savons pas encore, mais la nuit est encore plus bruyante que le jour à cause des boites de nuits). A 20h30, nous ne voulons pas perdre de temps. L’hôtel et la chambre sont assez propres. Les vitres sont bien isolées et on entend assez peu le bruit de la circulation. Nous prenons la chambre au 5ème sans ascenseur.
Nous partons ensuite dîner. Le quartier beaucoup trop routard pour moi ne me plait pas. Plus de restos avec de la grosse bouffe pour occidentaux que de restos typiques, et trop de jeunes filles court-vêtues accompagnants de vieux messieurs occidentaux.
Le lendemain matin, le réveil est difficile et pas uniquement à cause du bruit de la rue, mais les nouvelles qui nous arrivent de France nous ont un peu abasourdis. Pour la première fois depuis le départ, nous nous sentons loin de notre pays. 


Heureusement ce matin, en plus de la découverte de la ville, nous avons une mission bien concrète à remplir pour occuper nos esprits : trouver un gâteau d’anniversaire pour Elise!

Nous sortons du quartier routard. Les rues sont beaucoup plus larges et aérées qu’à Hanoi. Et, s’il y a autant de scooters, l’usage du klaxon est moins systématique.
Nous filons vers le marché Ben Than, le temps d’acheter un T Shirt « Tintin in Vietnam » pour Thibault et du baume du tigre. 
Puis, nous cherchons une pâtisserie française  « Une journée à Paris » repérée sur internet. Nous commandons une galette des rois pour le lendemain et une plaque « Joyeux Anniversaire Elise  7 ans ». Nous avons hésité avec un Opéra, mais avec les 32° à l’extérieur, on s’est dit que la galette se conserverait mieux et puis on adore ça (surtout Elise). Avant de quitter la pâtisserie,  nous cédons à la tentation en mangeant croissants et pains aux amandes. (pas très équilibré le repas ce midi). 

Une petite pause digestive pour les enfants et Mathias au Parc pendant que je cherche une librairie française pour renouveler nos livres. En fait, la rue est très grande et les indications de google map sont fausses. Au numéro 82 de la rue Truong Dinh, il y a un restaurant… Je les rejoins au parc bredouille après avoir parcouru 4 km. Je découvrirai 2 jours plus tard que la librairie était toute proche du marché Ben Than où nous étions le matin. Encore fallait-il savoir qu’il peut y avoir plusieurs fois le même numéro de rue à 2 endroits différents…
Nous poursuivons notre découverte de la ville en rejoignant le Palais de la réunification
La visite se révèle intéressante. A travers la visite de ce symbole de la chute de Saigon en avril 1975, nous comprenons un peu plus l’histoire récente du pays. Le mobilier d’époque, typique des années 70 contribue à rendre le site vivant.



A l'heure de la fermeture, un groupe de moines prie dans le parc du palais

Au retour vers l’hôtel, nous traverserons le quartier de la cathédrale, de la Poste centrale, de l’Opéra et des hôtels Rex et Caravelle (qui servaient de QG aux journalistes américains pendant la guerre du Vietnam). Les travaux de construction du métro rendent la visite du quartier un peu difficile. Mais l’architecture coloniale y est très belle.


 


Thibault se fera une frayeur en mettant un papier à la poubelle. Un rat a failli lui mordre la main. (c'est peut-être pour cela que les vietnamiens n'utilisent pas les poubelles et jettent tout par terre...) Enfin, je ne devrais pas me moquer, 2 jours plus tard, c'est moi qui mangerai en gardant les pieds sur ma chaise à cause de 2 rats qui s'amusent à traverser la terrasse du restaurant. On n'a jamais vu autant de rats que dans cette ville! En France, on aurait sûrement quitté le restaurant. Mais ici, trouver des rats et des cafards, ça nous choque à peine. 

Le 9 Janvier, c’est LA journée d’Elise ! Pas de visite aujourd’hui, le temps de mettre au frigo la galette récupérée à la pâtisserie et nous partons en bus local direction le Dam Sen Waterpark pour la journée. Le site est bondé à notre arrivée. Mais passé 14h30, les écoles quittent la piscine, et il ne reste que quelques touristes pour profiter des attractions. Elise est un peu déçue, si elle a 7 ans aujourd’hui, elle ne mesure pas encore les 1,20 M qui donnent accès aux grands tobbogans. Du coup, Thibault profite plus que sa sœur du cadeau d’anniversaire...


Le soir, après avoir skypé avec les papis-mamies et les cousins de Guerpont, nous partons avec notre galette des rois sous le bras et nous sortons un peu du quartier routard que je ne supporte vraiment pas. 
Nous trouvons un resto japonais qui nous fait bien envie. La serveuse ne parle pas trop anglais, mais elle est adorable !


Le samedi, nous reprenons le bus pour nous rapprocher du quartier chinois de Cholon. Nous y parcourons à pieds un petit itinéraire indiqué sur notre guide et qui nous fait passer par les principaux temples et marchés. Les temples sont en activité, de l’encens brûle partout. Nous aimons vraiment bien l’atmosphère des temples chinois, moins solennelle que celle des temples de Thaïlande ou du Laos. Peut-être est-ce aussi parce qu’ils nous rappellent le temple des Lamas, notre première visite à Pékin qui a marqué le démarrage de notre aventure.





Notre dernier jour à Saigon (personne ne dit Ho Chi Minh ville ici), nous retournerons dans le quartier de la cathédrale et passerons un petit moment à la Poste centrale. Pas seulement pour admirer l’architecture typique de l’époque coloniale française avec la charpente métallique de Gustave Eiffel, mais aussi pour préparer un petit colis pour la France. On s’allège un peu (la DS qui ne sert à rien repart en France) et Mathias renvoie les quelques catalogues automobiles qu’il a pu glaner à droite à gauche. 

Le soir nous prenons à nouveau le bus pour nous rapprocher de l’aéroport. Après des nombreuses hésitations sur la suite de nos étapes au Vietnam et en Asie, nous avons décidé de passer 5 jours sur l’île de Phu Quoc au sud Vietnam.
Nous pensions initialement rejoindre le Cambodge en traversant le delta du Mekong. Mais nos étapes à Nha Trang et Mui Ne nous ont donné envie de plage et de farniente. C’est donc sur cette île du Sud Vietnam que nous ferons une « pause-plage » avant de poursuivre vers le Cambodge!