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Une famille d'Audincourtois d'adoption partie à la découverte du monde pendant 200 jours.

mercredi 26 novembre 2014

Ma journée à la snake farm de Bangkok par Thibault

Thibault a voulu raconter sa deuxième journée à Bangkok. Sans censure, mais avec quelques compléments parentaux en italique, voici son article.

Pour ma 2ème journée à Bangkok nous sommes allés à la ferme des serpents.
« Le nom « Snake Farm », fait un peu attraction pour touristes. Certes le show est fait pour les touristes (pas si nombreux que cela le jour de notre visite). Mais c’est en fait géré par la Croix Rouge, et la visite est très instructive pour les enfants. On y explique entre autres comment agir en cas de morsures.»

 Nous sommes arrivés à temps pour l’extraction du venin des serpents.
« L’extraction a lieu à 11h. L’entrée coûte 200 baths par adulte (6€) et 50 baths par enfant (1,25€). On peut sortir et entrer à nouveau sur le site pour le show de 14h30. »

Nous avons regardé les différentes sortes de serpents puis mon père a énervé un Cobra Royal. Nous sommes partis pour revenir après parce qu’il y a un show à 14h30.
Nous sommes revenus à 14h10. On s’est dépêché pour prendre les places tout  devant pour mieux voir les serpents. Au début   il y avait un gros cobra puis des petits serpents. Le spectacle est fini. Ma sœur dit à papa « tu viens on va embêter le serpent ». Mon papa vient avec un petit bâton puis pousse un python réticulaire, le python tend son cou puis donne un gros coup de gueule dans la vitre à 5 reprises.
« Est-il nécessaire de préciser que la mère de la famille en question apprécie moyennement. »

Nous rentrons et voyons un énorme parc.
« Il s’agit du Parc Lumphini, bien agréable en fin de journée ».  


Il y a des stands de nourritures et de colliers. Nous prenons un maximum de chocolats et d’eau. Nous faisons des colliers pour toute la famille et les doudous d’Elise.  
« Nous sommes en fait tombés sur une manifestation pour la protection des enfants. De nombreux stands proposaient des activités et les enfants recevaient des sucreries, et petits jouets. Pendant que les parents répondaient à des questions très sérieuses sur le thème de la violence aux enfants, Thibault était effectivement plus intéressé par les sucreries distribuées et Elise était occupée à faire des bracelets et colliers avec des lettres. Dommage, il n’y avait pas de E pour écrire son prénom. »

Nous sortons du parc et décidons de prendre le train aérien mais c’était trop cher. Nous essayons plusieurs taxis. Nous finissons par en trouver un à 120 Baths (3€). Nous tournons pendant 45 min car le chauffeur n’était pas très sûr de lui. Nous finissons par trouver de nous même l’hôtel.
« Ah les taxis et tuk tuks à Bangkok... Pour aller de l’hôtel à la Snake Farm, nous avions négocié un tuk tuk à 50 baths (1,25 €). Pour rentrer du parc Lumphini qui est très proche de la Snake Farm, tuk tuks et taxis nous proposaient 200 bahts (5 €)  et ne descendaient pas en dessous de 150 baths (3,75€). C’est pas qu’on soit à 2 € près, mais c’est une question de principe, on ne veut pas payer plus que le prix qui nous parait juste.
On décide donc de rejoindre le sky train. Mais en fait, ce n’est pas très bon marché par rapport aux autres moyens de tranport à Bangkok. Pour ce trajet, c’est 32 baths par personne et les 2 enfants qui font plus de 90 cm payent, soit 128 baths pour les 4. En plus, le sky train est à 800 m de notre hôtel. On redescend donc dans la rue en se disant que, pour le même prix, il vaut mieux un taxi ou tuk tuk  qui nous pose à la porte de l’hôtel. On négocie donc le fameux taxi à 120 baths.
 Petit aparté concernant les guides (routard, lonely planet, etc…) qui disent qu’il ne faut prendre que les taxis qui mettent en route le compteur. A l’aéroport, pas de problème, ils le mettent directement. La réalité une fois en ville, c’est que, si vous demandez le « meter » (ie le compteur) aux heures de pointes et dans une direction qui ne les intéresse pas, et bien ils partent... sans vous! »  

Arrivés à l’hôtel, juste le temps d’aller faire un saut à la piscine et manger nos pancakes.
Nous nous couchons à 22h00 (heure locale).


vendredi 21 novembre 2014

Hong Kong du 15 au 18 novembre 2014




Après notre périple en Chine, nous avons rejoint Hong-Kong par voie terrestre. Nous avons pris un train de nuit en couchette molle. (qui n’a de mou que le nom, c’est surtout pour indiquer que c’est le plus confortable car nous sommes dans des cabines de 4 personnes) Départ d’Hangzhou à 21h35 pour une arrivée vers 12h30 le lendemain à Shenzhen, ville frontière avec Hong-Kong. La nuit se passe plutôt bien (en tout cas mieux que ce qu’on pouvait craindre). Une fois n’est pas coutume, nous arrivons à destination avec 1 heure de retard.

Ensuite, pour rejoindre Hong-Kong, tout se fait par des métros, et couloirs. C’est une façon très économique de rejoindre Hong-Kong depuis la Chine, car les vols intérieurs sont souvent moins chers de Shanghai ou Pékin vers Shenzhen que vers Hong-Kong. Mais il ne faut pas être pressé d’arriver à destination. Arrivé à la gare de Shenzhen, il faut prendre un premier métro pour rejoindre la station Wo Lu qui fait frontière avec Hong-Kong. On perd un peu de temps car la machine pour les tickets ne prend que les pièces de 1 et 2 Yuan et les billets de 5. Arrivé devant la machine, si vous n’avez pas ce qu’il faut, il faut vous rendre à un guichet qui ne vous donnera pas vos tickets, mais vous fera de la monnaie pour vous permettre de prendre vos billets à la machine. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Heureusement, de nombreux « volontaires » sont présents pour aider les voyageurs. Arrivé à Wo Lu, il faut suivre les panneaux Hong Kong, pas toujours très visibles, mais en suivant la foule, on y arrive. Une petite pause dans  un dernier KFC chinois pour liquider nos yuans et parce que le petit déjeuner avalé ce matin dans le train est déjà loin. 
Nous passons ensuite la douane qui nous fait sortir de la Chine ! Nouveau dédale de couloirs, escalators etc. et nous arrivons devant la douane hongkongaise. Il y a beaucoup de monde, ce qui laisse le temps de remplir les petites fiches habituelles pendant l’attente. Globalement, le passage est assez rapide, et nous voilà à Hong Kong toujours dans la même station de métro. On retire quelques dollars hongkongais, et nous achetons nos billets de train qui nous emmènerons à la station la plus proche de notre hôtel. (Enfin, il nous faudra 3 métros différents pour y arriver). IL est 18 heures quand nous pouvons enfin poser nos gros sacs à dos dans la chambre de notre hôtel.
Pas toujours facile de trouver une chambre familiale à Hong Kong. Comme on a bien tenu notre budget en Chine, entre la cage à lapin de 7 m2 à 50€ la nuit et le 4 étoiles avec piscine à 75€ la nuit, on a décidé de se faire plaisir. Bon, on a un peu grugé en ne mettant qu’un enfant dans la réservation sur booking, on trouvera bien toujours une petite place pour Elise…. Nous avions donc réservé le City Garden Hotel. Avec le nom, on se voyait déjà dans un quartier sympa avec un beau parc et accès sur une jetée au bord de la mer. Autant dire qu’on a été assez surpris quand nous sommes sortis du métro Fortress Hill et que nous avons vu tous les grands immeubles d’habitation, et le square minuscule qui vaut son nom « garden » à notre hôtel. Alors, l’hôtel est très bien et les enfants ont bien profité de la piscine, mais l’environnement, n’est pas comme on se l’imaginait…
Un point très positif cependant, il y a pleins de boulangeries dans le quartier avec des croissants tout à fait corrects. Super pour nos petits déjeuners dans la chambre. Ben oui, l’hôtel à 75 euros la nuit, à titre exceptionnel, ça passe pour 3 nuits. Mais le petit déjeuner à 13 €, là, ça ne passe plus dans le budget. A HK, comme en Chine, on a toujours des bouilloires dans nos chambres et parfois des frigos, bien pratiques pour déjeuner dans la chambre.
Pour en revenir à notre arrivée à Hong Kong, notre première impression et qui ne nous quittera pas pendant notre séjour, c’est un sentiment d’étouffer dans cette ville où s’entassent 9 millions d’habitants. La météo est pourtant idéale. Il fait 20-25 degrés pas d’humidité.
On avait hésité à faire un arrêt à Hong-Kong, après un itinéraire assez urbain en Chine. Mais ce qui me motivait vraiment c’était l’opportunité de retrouver Korus ma coloc quand j’étais étudiante à Leicester, il y a 15 ans déjà. Korus, son mari Brian, leur fille Clara, et Esther une autre copine hongkongaise qui était avec nous à Leicester nous ont montré comment les hongkongais reçoivent leurs amis. Ils ont tout organisé pour nous montrer les diverses facettes de leur ville. Quel accueil !
Nous avons commencé par un déjeuner traditionel hong-kongais de « dim sum », petites bouchées de toutes sortes cuites à la vapeur dans des paniers. On retrouve des saveurs sucrées, une cuisine plus fine qu’en Chine.   
Ensuite, comme nous étions du côté de causeway bay, ils nous ont conduits sur un des sites de la révolution des parapluies. Ce mouvement étudiant à la base, de plus en plus soutenu par la population, tient le coup depuis plus de 50 jours. Quelques jours après les commémorations de l’anniversaire de la chute du mur de Berlin, (événement qui m’avait particulièrement marqué pendant mon adolescence) être ici, nous donne le sentiment d’être témoin d’un moment historique pour Hong Kong. Thibault pose beaucoup de questions. Pour un enfant de 10 ans,  le manque de liberté ou de démocratie en Chine ou à Hong Kong ne se voit pas à l’œil nu. Esther nous a expliqué la raison initiale du mouvement qui réclame une élection de leur président au suffrage universel et pas une élection où le choix se fait entre 12 personnes choisies par le président chinois. Ca a permis à Thibault de mieux comprendre.


Nous avons encore un peu marché au milieu de la foule qui se pressent dans les magasins pour rejoindre Victoria Park, le plus grand parc de Hong Kong. En chemin, nous avions remarqué de nombreuses femmes musulmanes assises dans les rues. Il y en avait déjà beaucoup assises dans les allées piétonnes aériennes devant notre hôtel. Là aussi, Esther nous a donné l’explication. Il s’agit de jeunes femmes originaires des Philippines ou d’Indonésie qui sont employées dans les maisons (pour le ménage, la cuisine, s’occuper des enfants). Il est très courant à HK d’avoir quelqu’un à la maison. Le dimanche est le seul jour de congé de ces jeunes femmes qui traditionnellement se retrouvaient dans les escaliers de la ville. Le phénomène ayant pris de l’ampleur, elles se retrouvent également aux abords du Park Victoria. SI vous passez par HK un dimanche, je vous assure que le phénomène est impressionnant !
Pour en revenir au parc, il y avait en ce dimanche un Carnaval, le parc était donc bondé. Il fallait faire la queue pour accéder aux balançoires. Thibault et Elise se sont rendu compte, qu’ils avaient bien de la chance de vivre en Franche Comté, où les espaces verts sont partout. Ils n’envient pas du tout les petits hongkongais.
Brian, le mari de Korus, qui a fait office de chauffeur toute la journée, nous a ensuite conduit à Stanley, de l’autre côté de l’île de HK. Il nous a dit que les expatriés (et les riches) aiment bien venir ici. Et bien, franchement, on les comprend après l’agitation du centre ville en une vingtaine de minutes, on rejoint une petite ville, qui a des faux airs de sud de la France avec ses restaurants et pubs en bord de mer. On se sent rassuré pour nos amis hongkongais car on se dit qu’ils peuvent quand même échapper de temps en temps à l’oppressant centre ville de HK. Les enfants trempent les pieds dans l’océan pacifique pour la première fois, ils auraient bien plongé une tête tant l’eau est bonne, mais on n’avait pas pensé que nos amis nous conduiraient « à la mer » cet après-midi.
Après une pizza express (qui n’a d’express que le nom du restaurant car on aura attendu 1h pour être servi), Brian nous conduit en haut du Peak, le point culminant de HK, pour y admirer la vue la plus célèbre de HK de nuit. Il est 23 heures, quand nos amis nous reconduisent à la porte de notre hôtel, quelle journée ! Grand merci à Korus, Brian et Esther pour cette journée incroyable ! Nous n’aurions pas autant apprécié la ville sans eux.
sur l'avenue des stars à Kowloon

dans le tram
 

jeudi 20 novembre 2014

Chine du 22 octobre 15 novembre 2014

On avait prévu un carnet de route hyper détaillé jour par jour, heure par heure, mais comme il nous faut rattraper 3 semaines de retard, on va vous le faire en résumé.

Alors, en Chine, on visite quoi ?
Pour notre premier voyage en Chine, on ne pouvait pas faire l’impasse sur les grands classiques. Et comme on voulait prendre le temps, on avait décidé de se limiter au Nord Est du Pays.

Pendant notre semaine à Pékin, nous aurons donc visité la cité interdite et la place tiennanmen, le temple du ciel, le palais d’été,  le temple des lamas et la Grande Muraille sur le tronçon de Mutyaniu. Et bien sûr, une visite de Pékin ne serait pas complète sans une balade dans les hutongs et un petit tour au marché de nuit de Wangfujing. On passe facilement du temps dans chaque endroit sans voir le temps passé. Même les enfants ont apprécié les visites. En plus, on a eu beaucoup de chance d’avoir un temps magnifique pour le temple du ciel et la muraille.




Entre Pékin et Xian, nous avons fait étape à Pingyao. L’occasion d’appréhender une autre facette de la Chine, un peu moins moderne et de comprendre l’histoire du pays. Pingyao est une cité médiévale, entourée de rempart. La ville autour est plutôt lugubre, nous ne sommes pas sortis des remparts, et même à l’intérieur, on a trouvé la cité un peu triste. Il faisait assez froid et gris, ce qui n’aide pas à avoir un a priori très positif. A Pingyao, on achète un pass qui donne accès à la vingtaine de musées et temples de la cité. On en aura fait une dizaine, mais de l’aveu même de notre hôtelier, certains se ressemblent beaucoup. Certains reprochent le côté rénové de la vieille ville, mais honnêtement, l’illusion est bonne. Et dès qu’on sort des 2 rues principales, le dépaysement est assuré . Pour être tout à fait honnête, ce qu’on aura vraiment adoré à Pingyao, c’est notre hôtel avec lit familial Kang, une super expérience.

Arrivés à Xian, on s’attendait à se trouver dans une ville lugubre. Il faut dire que les villes qu’on traverse en train sont assez moches de ce côté de la Chine ouvrière. Donc finalement, nous sommes plutôt agréablement surpris. Nous sommes arrivés le vendredi soir et les rues étaient très animées, et remplies de jeunes qui se retrouvaient pour la fin de la semaine. On logeait vraiment dans le centre et à 2 pas du quartier musulman qu’on a vraiment adoré. La visite de l’armée de terre cuite était vraiment à la hauteur de nos espérances. Pour notre dernière journée, nous avons fait une balade bien agréable en tandem sur les remparts.

Avant le départ, si vous interrogiez Elise sur ce qu’elle voudrait voir pendant le tour du monde, la réponse était toujours la même, « la Grande Muraille et ma copine Emie en Chine. » Après Xian, nous avons fait étape chez nos voisins d’Audincourt expat' depuis 2 ans à Wuhan. Elise a enfin retrouvé sa copine Emie et nous avons découvert la vie des expats PSA à Wuhan. L’occasion de découvrir un marché des plus typiques à Wuhan bien loin des marchés pour touristes et de tester le dîner traditionnel dans un salon privé (grande classe) Un grand MERCI à la famille Jeangeorges pour l’accueil ! On a été reçu comme des princes! Tout le monde a bien apprécié cette étape francophone. Mais comme dit Elise, il a fallu ensuite « retourner » en Chine pour la suite de notre périple à Shanghai.

A Shanghai, les parents un peu ralentis par un rhume, nous avons fait de petites journées de balades après les matinées consacrées à l’école pour les enfants. Les incontournables : le Bund, Pudong, la concession française, People’s square, East et West Nanjing road. Nous avons aussi bien apprécié notre fin de journée à Yuyuan Garden. On nous avait recommandé d’y aller le ventre vide, et bien nous confirmons. Mais l’endroit n’est pas recommandé si on a du cholestérol !


Dernière étape chinoise à Hangzhou avant de rejoindre Hong-Kong. Nous avons trouvé la ville très agréable. C’est assez touristique, mais la vue sur le lac de l’ouest est vraiment superbe et le coucher de soleil… une photo vaut mieux qu’un long discours…


On dort où ?
Sur la Chine, notre technique est simple : une recherche sur booking, un tri du moins cher au plus cher
central youth hostel Shanghai 
et on choisit l’hôtel le moins cher qui paraît le plus propre et qui soit assez proche des endroits qui nous intéressent ou du métro. Globalement, les notes et commentaires booking et tripadvisor sont en ligne avec nos propres constatations. Seul le Salitun Youth hostel à Pékin nous a déçus à cause du manque de propreté et du personnel pas toujours très serviable.
Nos chambres familiales nous auront coûté entre 230 et 320 RMB (soit 30 et 40 euros) par nuit. Et à ci prix on peut aussi bien avoir une annexe d'un 4 étoiles ou une auberge de jeunesse. 
Sanlitun Beijing

Pékin : Sanlitun Youth hostel : nous ne recommandons pas.
Pingyao : Cheng Jia hostel : nous recommandons. C’est tout ce qu’on attend d’un hôtel traditionnel dans la vieille ville de Pingyao.
Merlinhod Xi'an
Xi’an : Merlinhod hotel : bon rapport qualité prix, très bien placé à l’entrée du quartier hui.
Shanghai : Central Youth hostel : nous recommandons. Proche du métro, calme, et les suites en duplex sont vraiment très confortables. Manque juste un petit frigo et ce serait le top.
Hangzhou : Wushani : auberge de jeunesse assez confortable et bien placée dans la rue piétonne.

On mange quoi ?

Pas de risque de mourir de faim en voyage en Chine. Il y a à manger partout et bon marché !
De la cuisine de rue dans les quartiers musulmans de Xian et Hangzhou au salon privé avec les Jeangeorges à Wuhan en passant par toutes les gargotes que nous avons testées, nous avons pratiquement toujours bien mangé. Nouilles ou riz sautés sous toutes les formes, brochettes, feuilletés à la viande, ravioles, poulet entier au gingembre ...  La cuisine est plus grasse que ce que nous pensions. Il suffit de faire un tour dans le rayon huile d’un supermarché pour comprendre. Les bidons d’huile se vendent par 5 litres ! Un seul restaurant nous a déçu, le sakkura café à Pingyao (le seul que nous ayons fait qui soit recommandé par le lonely planet), nous avons laissé le poulet à la consistance élastique douteuse !
Et quand on en a assez de manger chinois : KFC, McDo et Pizza Hut sont tout aussi facile à trouver (voire un peu trop facile à trouver). Il y en a partout ! Et on avoue, on a craqué à Shanghai pour une vraie crêperie bretonne.
Pour le reste, on remplace le manque de dessert par de très bons fruits (pommes, poires, sorte de pamplemousse, mandarines), du nougat et éventuellement une petite glace. On a failli craquer pour une häagen dasz, mais à 33 Y la boule (soit plus de 4€), on a renoncé. A ce prix là, on fait un repas complet au marché musulman !
 La seule chose qui nous manque vraiment, un petit morceau de fromage de temps en temps et un petit carré d’un bon chocolat. On a eu la chance à Wuhan, Shanghai et Hangzou de retrouver des baguettes de pain et du jambon français pour se faire de vrais sandwichs pour nos trajets en train.

On se déplace comment ?


Mais où est Titi?
Métro dans les villes (vraiment pas cher et très facile de s’y repérer), bus
pour se rendre à la grande muraille ou à l’armée de terre cuite, train entre les villes (TGV entre Pékin, Pingyao, Xian, Wuhan, Shanghai et Hangzhou, et train de nuit entre Hangzhou et Shenzhen), parfois taxi, tandem pour le fun sur les remparts de Xian, bateau pour rejoindre l’île à Hangzhou ou à Shanghai.


Les transports sont bien organisés, surtout les trains. Les gares sont impressionnantes à la taille du pays, elles ressemblent plus à des aéroports. Comme pour accéder au métro, il faut passer les portiques de sécurité, puis on est dans une salle d’attente avant de pouvoir accéder au quai juste avant le départ du train. Pas de retard de train, et mieux vaut arriver en avance. On a vu des voyageurs se faire refuser l’accès au quai 5 minutes avant le départ.

Les enfants de moins de 1,2 m ne payent pas (mais n’ont pas de place) et ceux de moins de 1,5 m payent moitié prix. Les trains sont assez confortables et propres, une personne est préposée au ménage du wagon (pas juste vider les poubelles, mais aussi passer la serpillère entre chaque arrêt.)
Nous avons testé le train de nuit en couchette molle entre Hangzhou et Shenzhen. On dort finalement assez bien. Le wagon était calme, et sur le matin, il est agréable de voir l’évolution de la végétation quand on s’avance vers le sud. 

Et les chinois, ils sont comment ?
Notre itinéraire assez citadin et sur les grands axes touristiques n’était pas le plus propice aux échanges et la barrière de la langue est un vrai frein aux échanges.  Nous avons tout de même eu des échanges sympathiques avec des personnes qui avaient plaisir à baragouiner quelques mots en anglais. Comme ce jeune homme rencontré à Hangzhou et avec qui nous avons pu discuter en traduisant sur son téléphone.
 Et quand ils ne parlent pas anglais les échanges se limitent à deviner l’âge des enfants (l’occasion de découvrir comment les chinois indiquent les chiffres avec leur main) et à se faire confirmer que les 2 sont à nous. Alors là, on a souvent droit à un pouce levé en signe d’approbation.

Pour le reste, on nous avait dit les chinois, bruyants, sales et égoistes.
Alors oui, ils crachent souvent. Mais nous avons trouvé les villes et sites touristiques très propres. Les balayeurs discrets sont nombreux et efficaces.
Pour le bruit, quand on voyage avec 2 enfants qui se chamaillent beaucoup, ça nous arrange un peu que les chinois n’y prêtent pas attention. Et au restaurant, pas de problème si les enfants ne tiennent pas en place !
Dans les transports en commun, il faut parfois jouer des coudes pour entrer dans une rame de métro mais pas plus qu’à Paris. Et souvent les personnes se levaient pour laisser une place à Elise.
Et quand vous demandez votre chemin, il feront tout pour vous aider. Il est même arrivé qu'on nous accompagne à pieds jusqu'à notre hôtel.

Pour conclure, ce très long article... oui, on peut voyager en Chine avec des enfants sans agence de voyage sans être de grands baroudeurs.

Malgré la barrière de la langue, on a trouvé assez facile de se déplacer en Chine sur les sites touristiques, et celà même sans passer par des agences. Avec les indications du lonely planet ou les échanges sur voyageforum, on a pu facilement aller sur la grande muraille et à l'armée de terre cuite en transports en commun.

Il n'est pas nécessaire d'être bilingue en anglais car les chinois parlent très peu anglais. Et même si on ne connait que 2 mots de chinois (Ni hao et Xie Xie), on a pu sans sortir sans problème.

Voyager avec les enfants est un véritable atout pour attirer la sympathie des chinois. Sans eux, je pense que nous aurions visité la Chine dans la plus totale indifférence. Revers de la médaille, Elise en avait marre d’être prise en photo.

Voilà, fin de notre périple en Chine. Ce premier mois de voyage est passé très vite. On apprécie vraiment ce sentiment de ne pas avoir de contrainte de temps, et de visiter sans courir après la montre. 

lundi 17 novembre 2014

Dubai du 19 au 22 octobre 2014

Nous échappons enfin à la censure chinoise. Voici avec un décalage d'un mois le récit de notre escale à Dubai. 

19 octobre 2014

Arrivés dimanche matin 6h heure locale,  4h heure française, nous effectuons le passage de douane le plus rapide au monde. Un coup de tampon sur les passeports, une photo express, et nous avons le visa. Les bagages sont récupérés tout aussi rapidement. On retire un peu d’argent et nous dirigeons vers les voitures de locations. Mathias a voulu louer une voiture pour être plus libre de nos déplacements : 46 € pour 3 jours avec Atlaschoice. Les critiques sur cet intermédiaire ne sont pas terribles. Mais à ce prix là, on ne prend pas beaucoup de risques.  On ne trouve nulle part l’agence. Et là, on se dit que ça commence bien ! On finit par demander à une autre agence. Très sympa, le type à l’accueil les appelle pour nous. En fait, Ils n’ont pas d’agence en dur et nous attendaient à la sortie de l’aéroport avec une pancarte à notre nom ! Nous prenons finalement possession de notre chevrolet Spark. C’est petit mais avec la clim et tous nos sacs rentrent dedans ! C’est parti !
La circulation est assez dense, mais le réseau routier est bon. La conduite est moins compliquée que ce qu’on lit souvent. Enfin, il faut aimer rouler sur les 2 x 6 voies avec les dépassements et changements de voies de tous côtés et sans clignotants. Mais rien de compliqué pour Mathias. Après avoir conduit à New York, en Argentine et au Maroc, aucune route ne l’effraie. On verra comment il s’en sort en Thailande…

Un peu fatigué, nous préférons nous rendre directement à l’hôtel. Pour un démarrage en douceur, nous avions choisi un hôtel standard type Ibis Style : Le Premier Inn dans le quartier Investment Park. C’est loin du centre mais dans nos prix (65 € la nuit sans petit dej) et avec la piscine sur le toit. La réservation ne démarre qu’à 14 heures. Il est à peine 9 heures, nous payons 30 € de plus pour faire un « early-check in ». On peut se reposer et profiter de la piscine sur le toit (eau à 30°) avant de commencer la découverte de la ville en fin d’après-midi car il fait très chaud, plus de 36° à l’ombre).


Nous partons au plus près, vers la Marina. Nous faisons une petit tour sur la plage. Les alentours ne nous plaisent pas vraiment. Des tours partout qui cachent les plages. Et une fois sur la plage, il y a encore d’autres tours en construction. On trempe les pieds dans l’eau qui nous rafraichit à peine. La mer est encore plus chaude que la piscine.


 Nous promettons aux enfants d’aller se baigner en fin de journée le lendemain. Nous poursuivons à pieds vers la marina, mais ce quartier n’est pas vraiment fait pour les piétons. La nuit tombe tôt, nous reprenons la voiture et décidons d’aller manger au mall of Emirates, où se trouve la piste de ski couverte.
20 octobre 2014
Le réveil est un peu dur pour les enfants pas le temps de faire un saut à la piscine, nous devons partir car nous avions réservé sur internet l’entrée pour la Burj Khalifa. La route se fait sans trop de difficultés (on a téléchargé l’application Navigator avec carte gratuite comme GPS. Ca aide bien, mais c’est plus ou moins fiable). Nous nous garons sur le parking du Mall of Dubai qui est gratuit. L’entrée se fait par le mall. Nous retirons nos billets à une borne, et nous voilà donc embarqués dans l’ascenseur le plus rapide au monde qui nous a emmenés en 45 secondes au 124ème étage de la Burj Khalifa, la plus grande tour au monde (828 m) pour le moment…  
Etonnamment la tour n’est pas aussi impressionnante que ce à quoi on s’attendait.  Mais la vue est appréciable. On devine The World, les îles en forme des continents. Mais le projet est à l’abandon depuis la crise financière.
A la descente de la tour nous mangeons un morceau et trainons un peu dans le mall qui est vraiment très grand et très classe.






Comme promis aux enfants la veille en fin de journée, nous faisons un tour sur une de plages de Jumeirah. Le quartier est plus agréable que celui de la veille et les plages y sont bien aménagées avec douches et cabines. La nuit tombe déjà quand nous nous baignons encore. Vers 19 heures, nous retournons au Mall of Dubai pour pique-niquer aux pieds de la Burj Khalifa devant le spectacle des fontaines.

Après négociations, nous persuadons les enfants qu’il serait mieux de retourner à l’hôtel pour un bain de « minuit » (à 21 heures) plutôt que d’aller au Sonic Store… Et effectivement, ils ont bien apprécié, et nous aussi, cette petite baignade avant d’aller se coucher.
21 octobre 2014
Nous passerons notre dernière journée dans la vieille ville de Dubai. Nous commençons par visiter le musée de Dubai. L’entrée est très bon marché 10 AED soit 2 €, et la visite vraiment intéressante pour montrer aux enfants l’évolution de la ville.


Nous nous baladons ensuite dans les rues à travers les soukhs et traversons la crique en abra (petites embarcations traditionnelles) pour 1 AED par personne.
Impressionnant toutes les familles indiennes dans les bijouteries d’or… Malgré son interdiction, la tradition de la dote à de beaux jours devant elle.
Nous rejoignons l’aéroport vers minuit. Nous perdons un peu de temps pour rendre la voiture. Comme Atlaschoice n’a pas d’agence, il faut les appeler pour leur dire à quelle heure nous arrivons. Puis les rappeler une fois sur place pour leur dire où nous sommes garés. Mais bon, du temps, nous en avons notre vol pour Pékin est à 4 heures du matin.
Fin de notre séjour à Dubai. Pas de coup de cœur, mais une escale bien agréable pour démarrer notre périple. Seul regret, il aurait fallu un jour de plus pour avoir le temps de faire un tour dans le désert.