En revanche, la route est assez
mauvaise et la circulation difficile. Il y a énormément de travaux. Le
chauffeur freine brusquement pratiquement toutes les 30 secondes. Les enfants
qui habituellement s’endorment n’importe où auront du mal à fermer l’œil. Et
pour les parents, c’est mission impossible ! On regretterait presque nos
trains couchettes avec les cafards. Malgré tout, nous arrivons à l’heure à Nha
Trang à 6 heures du matin. Autant dire que la matinée servira à recharger les
batteries à l’hôtel avant de partir à la découverte de la ville.
Ici, on n’est plus au Vietnam, mais
dans une station balnéaire colonisée par les Russes. La ville n’a pas trop de
charme avec tous ces hôtels, mais cela a quelques avantages. Dans les artères
principales et sur la promenade en bord de mer, les rues sont propres et on
retrouve même un petit mall avec un supermarché !
L’après-midi, les enfants
profiteront de la plage, et des vagues les plus grandes qu’ils n’ont jamais
vues. Elles sont énormes, on ne peut donc pas se baigner.
C’est toujours en bus couchette,
mais de jour que nous rejoignons Mui Ne à 5 heures de route de Nha Trang. Les
paysages que nous traversons sont très variés : rizières d’un côté, dunes
de sable de l’autre. Mais la route est toujours aussi mauvaise à cause de
travaux. A croire qu’ils ont décidé de refaire toute la route de Ho Chi Minh à
Hanoi en une seule fois …
A Mui Ne, s’il y a un village de
pêcheurs, les hôtels s’alignent le long d’une unique route de 20 Km qui longe
la plage. Mathias a repéré sur internet que notre hôtel n’est qu’à 300 m de la
station Sinthourist, où arrive le bus. Nous évitons donc les taxis et partons à
pieds. Après 1 km, de toute évidence, notre hôtel est plus loin que ce qu’indiquait
Google Map. Mais trop fiers pour prendre un taxi maintenant que nous avons
commencé à pieds, nous continuons à pieds ! Après 3,5 km avec nos gros sacs
sur le dos, tout le monde en a marre. Il
est 14 heures, une pizzéria nous fait de l’œil, nous faisons une pause. Nous jetons un coup d’œil à la carte, c’est sûr qu’une pizza c’est plus cher que du
fried rice, alors nous hésitons. Et là, surprise ! Nous découvrons sur la carte des
plats rares en Asie et qui nous mettent l’eau à la bouche « chèvre chaud »,
« camembert », « pizza au chorizo » ! On lève la tête
du menu. En effet, le pizzaiolo et le gérant sont français. Nous dévorons avec
Elise notre salade au chèvre chaud. Les garçons dégustent leur pizza. On promet
à Elise de revenir le lendemain pour tester la pizza « Maya the bee »
au chèvre miel. On se régale. Elle est presque aussi bonne que celle de la
Tascalyne (les audincourtois doivent comprendre la comparaison). Et, on se dit que si nous avions pris un taxi nous n’aurions pas découvert Pizza Bella. Finalement, le destin fait bien les choses…
Le ventre
rempli nous finissons les 500 derniers mètres qui nous séparaient de l’hôtel. Un joli petit resort avec piscine et salle de bain extérieure.
S'il n'y avait pas l'école à faire aux enfants, on se croirait en vacances...
Même émerveillement en arrivant
aux dunes blanches. Il n’y a pas grand monde sur le site, on pourrait se croire
seuls en plein désert. Malheureusement, le charme est rompu quand des touristes
russes arrivent et louent des quads ! C’est toujours le Sahara, mais en
plein Paris-Dakar pour le bruit!
Dernière étape, les dunes rouges. Elles sont en bord de route, sont plus sales et ont moins de charme. En plus, il y a énormément de vent, on a du mal à garder les yeux ouverts. Nos appareils photos n’apprécieront pas non plus ces dunes. L’appareil de Mathias est HS, l’objectif du mien est rayé à cause du sable.
Nous avons adoré cette journée. Le Vietnam nous faisait penser à la baie d’Along et aux rizières en escalier. Nous ne pensions pas découvrir de tels paysages dans ce pays.
Nous ferons un dernier trajet en bus couchette pour quitter Mui Ne et rejoindre notre prochaine étape vietnamienne Ho Chi Minh Ville (ex. Saigon)
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